Education culturelle des scolaires au Burkina Faso

Les aventures de Bouki l’hyène, Kakou Ananzé l’araignée ou de Ngolo le singe inspirées des contes du village ont nourri la plume des auteurs africains qui ont publié bon nombres de recueils de contes. De nos jours, certains cadres d’expression africaine tendent à disparaitre. Les soirées de conte au village n’existent pratiquement plus. Les rites initiatiques qui donnaient l’occasion entre autres d’apprendre des pas de danses ethniques se font de plus en plus rares et même le village traditionnel tend à céder la place à la ville ou à des communautés formées de citadins et d’habitants du village. Les lieux de l’éducation se transformant, de plus en plus, les enfants vont à l’école au Burkina Faso et passent la majeure partie de leur temps à l’école dans un cadre formel. L'organisation d'un festival dédié aux enfants part du fait que la sauvegarde d’une activité passe par sa pratique, même si elle se refait et se transforme au fil du temps et des détenteurs, pour inciter les scolaires à se réapproprier leur culture et à en faire un facteur de développement.